Phileas LEBESGUE et ses correspondants en France et dans le monde
De François Beauvy aux Editions Awen
Publié en 2004, ouvrage de 674 pages et contenant 47 photographies.
« Celtisme et ésotérisme » (extrait pages 187 et 188). Reproduction avec l’aimable autorisation de l’auteur de l’ouvrage.
« Il y a aussi chez lui une forme de panthéisme, comme chez les Celtes dont il se sent l’héritier par l’esprit et auquel dans la plupart de ses articles même sociaux-politiques, il réussit à faire référence : «Aimant les plantes, les arbres, les oiseaux, les bêtes et tout ce que pouvait m’offrir la Nature. Je n’ai jamais cessé de vivre en étroite communion avec l’Invisible, dont je révère religieusement les bienfaits, et par qui je souhaite d’être assisté jusqu’à ma dernière heure. »
Cet article qui nous éclaire mieux que tout autre sur la pensée mystique et ésotérique de Philéas Lebesgue, s’achève en confession : « Je ne crois pas qu’une expérience analogue à la mienne ait été poursuivie souvent et, à maintes reprises, je me suis demandé ce que l’Esprit qui m’habite a voulu, en fin de compte faire de ma modeste personnalité. Je n’ai pas seulement été un poète d’inspiration. Il y a en moi un phénomène de possession, à l’opposite des possessions démoniaques dont je n’ai jamais cessé de me défier. C’est pourquoi sans doute à titre d’aspirant à l’ancien Gwenved des vieux Druides j’ai toujours payé très cher les fautes qu’il m’ait arrivé de commettre. Car l’aide mystérieuse dont j’ai profitée ne m’a pas empêché de garder ma nature d’homme faillible, souvent visionnaire, souvent aussi soulevé d’élans passionnés, où la colère a sa part. Que l’invisible me pardonne d’avoir rompu le silence. Je ne crois pas en avoir trop dit. »